Eric Pringels photographie les marseillais en mouvement. Une série urbaine puissante, des portraits d’hommes et de femmes qui descendent la Canebière.
Eric Pringels shoots people of Marseille in moving. An urban powerful serie, portaits of men and women on the Canebière.
Eric Pringels aime les « tronches » dans la lumière. Alors, il photographie des faces, des visages, des expressions de Marseillais dans une lumière à nulle autre pareille. « La lumière de Marseille est violente, éblouissante, à l’image de cette ville très dure. » constate ce designer, architecte de formation, d’origine belge, installé depuis une dizaine d’années dans la cité phocéenne.
Tombé depuis longtemps dans la marmite de la photographie, après notamment une série consacrée aux culs des camions, il s’est mis à tirer le portrait des Marseillais « à la volée, toujours en contre plongée. Je tiens mon mobile à la ceinture et j’aime me glisser dans le flux de la foule les gens ne sont pas conscients qu’ils sont photographiés. » explique-t-il. Ni vu ni connu donc ! Eric n’a pas encore eu de réclamations de personnes qui ont vu leur tronches sur Instragram ou Twitter. « On m’a signalé avoir shooté le Président du Barreau de Marseille. Aucun retour. » dit en riant Eric.
La canebière en fin d’après-midi
Tout Marseille est donc consigné dans cette série, très forte, en noir et Blanc. Toute une ville défile sous l’objectif d’Eric…enfin celui de son Iphone. Et toute une ville porte des lunettes de soleil… Intensité de la lumière oblige surtout sur la canebière en fin d’après-midi. C’est, avec le Vieux Port, le terrain de shoot favori d’Eric que les jeunes, vieux, marseillais pur souche, touristes, femmes voilées ou jeunes filles en mini jupe… arpentent. Marseille est cosmopolite, assurément ! Les corps sont en mouvement et toujours dans un cadre urbain. « J’aime ce côté naturaliste et tous ces visages à la The Wire. » Et moi aussi.