Chulsu Kim est un chasseur d’image, il traque les expressions des passants dans les rue de Tokyo. Ses photos sont exposés à #Photoquai, à Paris. Rencontre.
Chulsu Kim tracks down the face expressions of people in the streets of Tokyo. His photographs are exposed to #Photoquai in Paris. Meet.
« Ce qui compte c’est l’instant. » Chulsu Kim, photographe autodidacte d’origine coréenne mais vivant depuis longtemps à Tokyo, photographie les passants, sur le vif, à l’instinct. « Quand une personne attire mon attention, avec une expression amusée, sérieuse ou triste, cela déclenche des choses en moi et je prends la photo. » explique ce trentenaire. Il est discret, utilisant un Iphone ou un Ricoh GR pour « que les gens gardent une attitude naturelle. »
Le portrait est son expression favorite et il mêle facilement ses enfants à ses photos de rue. « J’emmène souvent mon fils et ma fille dans mes journées photo » dit-il en souriant.

La sensation de la photo
Chulsu est depuis 4 ans adepte de la photo urbaine instantanée. Ses références sont Daido Moriyama et de Tomatsu Shomei. « J’ai reçu un électrochoc quand j’ai vu leurs photos et cela m’a donné envie d’en faire à mon tour. » dit-il.Comme ses maitres de la photographie japonaise, ce qui compte pour lui « c’est la sensation et le ressenti de chacun face à une photo et pas la compréhension didactique de l’histoire. »
Ils postent ses photos sur les réseaux sociaux. Les parisiens peuvent les voir face au Quai Branly, à l’exposition Photoquai, la cinquième biennale des images du monde. C’est en gagnant un concours organisé par EyeEM (sur 9000 participants) que Chulsu a pu venir à Paris, pour la première fois.
English Version
« What matters is now. » Chulsu Kim, of Korean origin but living a long time in Tokyo, shoots passersby from life instinct. « When a person catches my attention with an amused expression, serious or sad, it triggers off things in me and I take the photo. « He is discreet, using an iPhone or a Ricoh GR for « that people keep a natural attitude. «
The portrait is his favorite expression, and easily mixes his children to his street photography. « I often take my son and my daughter in my picture days, » he said, smiling.
The feel of the picture
Chulsu is for 4 years fan of snap urban picture. His references are Daido Moriyama and Shomei Tomatsu. « I got a shock when I saw their photos and it made me want to make my turn. « Like his masters of Japanese photography, which account for him « is the sensation and feeling of each face to a photo and not didactic understanding of history. «
They post photos on social networks. Parisians can view facing the Quai Branly, the Photoquai exhibition, the fifth biennial of world images. It is winning a competition organized by EyeEm (about 9000 participants) that Chulsu could come to Paris, for the first time.