American Graffiti à la galerie Brugier Rigail

La galerie Brugier Rigail a choisi d’évoquer le graffiti américain à travers des artistes liés au mouvement New Yorkais des années 80.

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JonOne

Une ville, NYC ; une époque, les années 80 ; Une expression artistique, le graffiti… La galerie Brugier Rigail a choisi d’évoquer le graffiti à travers l’exposition d’oeuvres d’artistes tels que A One, John Matos Crash, LA2, mais aussi JonOne et Shepard Fairey. Tous ont un lien avec ce mouvement et cette époque.

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LA2 Angel Ortiz, 1800€

L’esprit de Keith Haring est très présent à travers les œuvres de LA 2 (Angel Ortiz). Ils ont travaillé ensemble jusqu’à produire des œuvres à quatre mains, créations exposés récemment à New York.

Shepard Fairey est un artiste à la stature… planétaire, depuis qu’il a réalisé en 2008 le portrait « Hope » de Barack Obama. Sous le slogan « Obey », il détourne les codes graphiques de la propagande. Il superpose les techniques, sérigraphie, collage, peinture sur papier, pour créer des œuvres puissantes, comme ce magnifique portrait de femme intitulé Peace and Justice.

Peace and Justice,  Shepard Fairey, 2012, 10 exemplaires 18 000€
Peace and Justice,
Shepard Fairey, 2012, 10 exemplaires ,
18 000€

Américain, d’origine Dominicaine, JonOne, John Andrew Perello de son vrai nom, vit et travaille à Montreuil. Il a grandi à Harlem où il a fait ses premiers pas dans le monde du Street art en bombant les métros et les murs de son quartier. Sur la toile, ses œuvres sont fortement imprégnées par l’environnement urbain. Les couleurs, les formes se nouent et se dénouent de façon harmonieuses. Il expose à travers le monde.

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JonOne, 2015 @Assemblée Nationale

Il vient de réaliser une œuvre, La liberté guidant le peuple, sur un mur de l’Assemblée Nationale. Voir le reportage du Before de Canal Plus 

Mais, et c’est la limite des expositions d’art urbain dans les galeries (même si les artistes doivent bien gagner leur vie…), car les œuvres de street art ont une force bien plus grande dans la rue, celle des grands formats, des oeuvres collectives… C’est un éternel débat évoqué dans un récent papier des Inrocks à travers l’exemple de JonOne. L’art urbain perd-il son âme en rentrant dans les institutions ? C’est aussi le sujet du roman d’Arturo Perez Riverte La patience du franc tireur. Débat loin d’être clos, mais est-ce si pertinent?

Laurent Rigail et Eric Brugier 40, rue Volta 75003 Paris 01.42.77.09.00 http://www.galerie-brugier-rigail.com

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